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Les Contes issus des Ateliers FESCONTE & JMC
Contes issus de l'atelier de conte de Kovié Commune Zio 2 du samedi 18 juin 2022 dans le cadre de la Journée Mondiale du Conte 2022 décalée
Conte : Agamavi le petit Caméléon et sa formule magique.
Il était une fois dans un village perché dans une forêt, vivaient Avu le Chien et sa famille. Papa Chien et sa famille avaient un faible pour la chasse.
Un jour, papa Chien décida d’aller à la chasse avec certains de ses enfants. Ils parcoururent des milliers de kilomètres dans la forêt sans rien trouver sur leurs nombreuses pistes. Pas une brebis en perdition, ni un petit morceau de rat mort à dévorer.
Très fatigués par des heures de chasse sans aucun gibier à mettre sous la dent, papa Chien et ses enfants décidèrent de retourner à la maison.
Sur leur chemin de retour, ils rencontrèrent Agama le Caméléon et ses enfants dans leur petit village. N’ayant rien déniché à la chasse, papa Chien et ses enfants décidèrent de pourchasser l’un des enfants d’Agama le Caméléon de couleur toute blanche et qui s’amusait tranquillement un peu à l’écart de sa famille à côté d’une touffe d’herbes.
Lorsqu’Agamavi le petit Caméléon vit papa Chien et ses enfants s’approcher de lui et comprit qu’ils voulaient le manger cru, il sauta dans la touffe d’herbes et se rappela d’une phrase magique que son père lui a enseignée. Il prononça cette formule magique et pour la toute première fois, et prit la couleur verte. Il prit donc la couleur des herbes qui l’entourait et coupa illico sa respiration.
Papa Chien et ses enfants cherchaient en vain Agamavi le petit Caméléon et décidèrent donc de rentrer chez eux le ventre creux.
Agamavi le petit Caméléon fut sauvé des griffes de ses agresseurs grâce à la formule magique qui lui a permis de se camoufler.
L’histoire dit que certains guerriers n’hésitent pas à visiter le village d’Agama le Caméléon à la recherche de cette formule magique qui permet de se camoufler.
Conte écrit par Marie AMOUZOU (2nde CD au Lycée Mission-Tové Kovié) et corrigé par Mario ATTIDOKPO.
Atelier de conte de Kovié Commune Zio 2 du samedi 18 juin 2022 dans le cadre de la Journée mondiale du conte décalée, sous la direction de Mario ATTIDOKPO.
Conte : Le malin Caméléon.
Depuis les temps anciens, les caméléons ne se camouflaient pas. Ils vivaient partout, surtout dans la forêt.
Un jour, un homme qui vivait dans un village très lointain alla à la chasse et trouva deux caméléons sur son chemin dans une grande forêt. Les caméléons étaient de couleur jaune. Et comme cet homme aimait des brochettes de caméléon et surtout de couleur jaune, il décida de les tuer. Il tua donc l’un des caméléons mais le deuxième parvint à s’éclipser. Et pourtant, le caméléon que l’homme a réussi à tuer était le plus sage et le plus curieux des deux caméléons.
Un jour plus tard, cet homme revint à nouveau au même lieu avec l’idée ferme de retrouver le second caméléon afin de le tuer et en faire sa brochette préférée.
Dès que le second caméléon le vit de loin l’homme et sentit qu’il était menacé, il s’est mis à se métamorphoser. Il changea de couleur et devint très vert comme les feuilles d’arbres qui l’entouraient.
C’est depuis ce jour là que tous les caméléons se camouflent, c'est-à-dire qu’ils s'adaptent à toutes couleurs pour ne pas se faire voir tout en posant leurs pattes discrètement afin de dribbler ses ennemis.
Conte écrit par Alex Essohana SAMABALO (3ème au Lycée Mission-Tové Kovié) et corrigé par Mario ATTIDOKPO.
Atelier de conte de Kovié Commune Zio 2 du samedi 18 juin 2022 dans le cadre de la Journée mondiale du conte décalée, sous la direction de Mario ATTIDOKPO.
Contes issus des ateliers FESCONTE 2021
Conte 1 : Au village d’Akakpamakope.
Il était une fois dans un village appelé Akpamakope, vivaient des hommes, des femmes et des animaux comme le chien, le chat, des fourmis…
À Akpamakope, vivait aussi un couple, un jeune couple qui donna naissance à un enfant nommé Zovivina.
Un jour, Zovivina décida de se rendre dans un village lointain pour chercher du travail.
Quatre ans après son aventure, il revint dans son village avec une puissance supérieure à celles de tous ses parents. Avec sa puissance, Zovivina commença à tuer les habitants de son village natal. Zovivina tuait des riches et des pauvres. Des adultes et des enfants. Tous ceux qui appelaient son nom voire rêvaient de lui mouraient. Le chef du village de Zovivina et ses notables demandèrent aux habitants de consommer une potion composée du Nimon et du Mawogen dans du Sodabi pour se débarrasser de Zovivina. Ils leur recommandèrent aussi d’aller au lit avant zéro heure.
Trois mois plus tard, Zovivina fut vaincu et les habitants d’Akpamakope vécurent heureux.
Jeanne ATTIKPOHOUN
(Terminale A4 Allemand au Lycée de Dzrekpo, Commune Vo3)
Conte 2 : Viviti
Il était une fois un roi qui vivait dans une parfaite harmonie avec sa population dans un village lointain appelé Lomnava.
Quelques années plus après, naquit un jeune homme gourmand, irrespectueux et impoli nommé Viviti dans le village de Lomnava. Et puisqu’il est irrespectueux, Viviti ne respectait personne dans son village, y compris le roi du village.
Un jour, Viviti sortit de la maison et trouva un nid d’oiseau devant sa maison et il le ramena à la maison. Dès qu’il franchit la porte de sa maison, l'œuf s'éclata et une maladie jamais connue, sortit de l'œuf.
Quelques mois après, la maladie devint grande, se baptisa elle-même Foutoufoulou et a commencé par tuer les habitants de Lomnava. Foutoufoulou tuait des enfants, des adultes, des riches, des pauvres jusqu’aux enfants qui venaient de naître.
Un jour, le roi ne sachant plus à quel saint se vouer, convoqua les habitants de son village et leur dit : "Nous devons déployer des grands moyens pour chasser Foutoufoulou de notre village".
Alors il ordonna au grand féticheur Gbogboyaya et à tous chasseurs du village de faire tout et tout pour chasser Foutoufoulou du village.
Malheureusement, tous les efforts déployés par envoyés furent vains.
Un jour, Viviti partit dans une forêt très lointaine et trouva un vieux, appelé Bouétikpo à qui il raconta l’histoire de son village. Mais le vieux, après avoir ri, lui dit : "Je sais tout à propos de ton village. Si vous voulez sortir des griffes de cette maladie inconnue, tous les habitants de votre village y compris le roi et toi-même, vous ne devez plus boire du thé, vous ne devez plus manger la sauce du Gboma, ni la sauce d'Adémé. En plus, vous ne toucherez point aux animaux sauvages et…, Foutoufoulou disparaîtra".
Viviti remercia le vieux, revint directement au palais et livra les consignes au roi. Celui-ci convoqua tous ses sujets et leur fit un compte rendu fidèle. Il ordonna à toute la population de respecter les consignes du vieux.
Quelques jours après, Foutoufoulou a disparu du village et les habitants de Lomnava furent sauvés.
Claudine Amélé TSOGBALI
(Terminale A4 Espagnol au Lycée de Dzrekpo, Commune Vo3)
Conte 3 : Awomakula
Il y a fort longtemps, les reptiles menaient une vie heureuse dans une grotte nommée N’tifafakodo avec à leur tête un roi passionné et attentif.
Un jour, Awomakula, une maladie redoutable fit son apparition dans la famille des lézards. Petit à petit, Awomakula gagna la famille des serpents, des tortues, des crocodiles sans épargner la famille royale.
Awomakula tuait beaucoup de reptiles et avait mis à rude la vie de la grotte.
Pris de peur, le roi caïman de la famille des crocodiles rassembla tous les reptiles de la grotte et leur dit : « Il y a de cela quatre jours que cinq reptiles étaient morts dans la famille des tortues ; avant-hier et hier, beaucoup de serpents et lézards étaient également morts ; ce matin, c’étaient mes enfants Lovikpessea, Lovinoir, Lovigaviali. J’ai peur. Qui sait si ce sera mon tour dans les minutes à venir.
Le roi Caïman décida d’envoyer un de ses notables Doglokpatou chez le grand charlatan Togbedangbui l’œil de la grotte. Ce qui fut fait.
Togbedangbui depuis son grand sanctuaire, demanda au Boa qui, sécurise la grotte en tout temps, de porter son message suivant au roi Caïman et à son peuple : « Si vous voulez éliminer totalement Awomakula, vous devez éviter de sortir la nuit ; arrêter d’attraper les insectes ; faire le tour de la grotte sept fois en criant très fort le nom d’Awomakula ».
Le roi exhorta son peuple au respect strict de ces mesures et peu de temps après, la maladie Awomakula fut éradiquée et la grotte retrouva sa vie d’autre fois.
Yawa Lili A. Flore FIODONU
(Seconde A4 Allemand au Lycée de Mome, Commune Vo3)
Conte 4 : La fin de l’épidémie de Kplagadagbla
Autrefois, les animaux menaient une vie paisible dans la jungle Notenakpoe. Des jours passèrent, des mois passèrent, les années passèrent et tout allait bien.
Un jour, une maladie redoutable fit son apparition au cœur de la dite jungle sous le grand arbre à palabre. Kplagadagbla, puisqu’il s’agit d’elle, gagna très vite toute la forêt.
Les animaux mouraient chaque jour en grand nombre et toutes les activités furent ralenties. La vie devenait de plus en plus difficile.
Trois mois après son apparition, Kplagadagbla persistait encore et toujours et toutes les tentatives pour y mettre fin furent vaines.
Le roi Lion Maglo Mada convoqua tous les animaux de la jungle, prit la parole et dit : chers notables, consultez les oracles et dîtes-nous quel est l’antidote contre Kplagadagbla. Les notables consultèrent les oracles mais…, toutes les cérémonies et sacrifices demandés furent accomplis mais la redoutable Kplagadagbla persistait. Elle fut farouchement hostile aux différentes potions administrées aux animaux malades.
Un jour, le roi Lion Maglo Mada, toujours désespéré, rassembla à nouveau ses notables et tous les autres animaux pour leur prodiguer quelques conseils. Lors de l’assise, un animal étrange apparut et leur parla d’une voix puissante et majestueuse : "Je suis l’envoyé des divinités protectrices de la jungle. Prosternez-vous tous et remerciez le roi et ses notables qui sont venus demander notre miséricorde. Assoyez-vous et écoutez ! Je vous apporte notre bénédiction.
Toutes les divinités protectrices ont déclaré une guerre invisible et mystique à cette Kplagadagbla. Vous allez nous aider par le respect des mesures barrières suivantes : ne rien manger ni rien boire pendant sept jours ; marcher sur deux pattes pendant 14 jours ; se baigner deux fois dans l’eau sacrée de la rivière des divinités ; boire sept litres d’eau bien pimentée après chaque bain, éviter de se toucher le visage avec les pattes, éviter de piétiner les fourmis et termites, éviter tout contact avec les animaux malades et/ou à risque ; donner plus de la moitié de son repas journalier au roi ; remercier les divinités lorsque Kplagadagbla sera éradiquée ; et ces mesures doivent être suivies avec une bonne fidélité par tous les animaux sans exception.
Sous le regard figé des animaux, le messager monta dans un grand arbre puis, disparut miraculeusement dans les firmaments.
Le roi Lion Maglo Mada, très content sursauta et entonna une chanson.
Tous les animaux à leur tour criaient : "Kplagadagbla ne passera pas par moi, Kplagadagbla ne passera pas par moi".
Tous les animaux appliquèrent rigoureusement les recommandations du messager et quelques jours après, Kplagadagbla fut éradiquée.
Le roi Lion Maglo Mada rassembla tous animaux au bord de la rivière sacrée des divinités et remercia les divinités avec les divers dons apportés par tous les animaux.
Ainsi, la jungle retrouva sa paix d’antan et la vie a repris son cours normal.
Demanya D. Esi FIODONU
(Institutrice à Afagnan, Bas-Mono 3)
Conte 5 : Midonvo
Il était une fois, des fourmis qui menaient une vie de tranquillité dans leur fourmilière.
Un jour, elles furent surprises par une maladie grave du nom de Midonvo. Elle gagna dans un laps de temps toute la fourmilière. Les fourmis les plus faibles commencèrent à mourir et en grand nombres.
Affolée, la reine fourmis, accompagnée de sept sages, se retirèrent du groupe pour des séances de prières et de méditations hors de leur fourmilière.
Après sept jours de prières et de méditations, Le Créateur leur révéla qu’elles avaient posé des qui n’étaient conformes à leur coutume. Il leur recommanda d’éviter de faire des trous la nuit, de ne plus sortir en groupe durant dix jours et d’éviter de manger des nourritures proches de leur fourmilière.
Les fourmis mirent scrupuleusement en application ces mesures et Midonvo fut vaincue.
Et c’est ainsi que les fourmis vécurent très heureuses et en parfaite harmonie jusqu’à nos jours.
Yawa Lolo A. Florence FIODONU
(Seconde A4 Allemand au Lycée de Mome, Commune Vo3)
Conte 6 : Agyakookovi
Il était une fois, une maladie appelée Agyakookovi. Agyakookovi est causée par un virus et causait le rhume.
Dix ans plus tard, certains guérisseurs découvrirent qu’Agyakookovi ressemblait étrangement à un groupe de couronnes virales humaines et animales et qu’il pouvait se propager dans tout l’organisme par la bouche et le nez de toute personne infectée en petites particules liquides lorsqu’elles toussent ou éternuent.
Agyakookovi se propageait tellement facilement sur toute la Terre et surtout dans les lieux bondés.
Pour freiner voire mettre fin à cette maladie, un redoutable guérisseur conseilla à tous les habitants de la Terre de porter un masque en public pour couvrir la bouche, le nez et l’œil gauche. Il les conseilla également de respecter la distanciation physique de 10 mètres avec le lavage des mains avec de l’eau propre, du savon ou de la cendre.
Les habitants de la Terre respectèrent les consignes du merveilleux guérisseur et la maladie d’Agyakookovi, fut vaincue. La vie économique qui fut sévèrement et fortement touchée, a repris de plus belle.
Akossiwavi Louise Yayra ADOMEVO
(4ème à l’IPBC d’Amegran)
Tale 6: Agyakookovi
Once upon a time there was a disease called Agyakookovi. Agyakookovi is caused by a virus and caused the common cold.
Ten years later, some healers discovered that Agyakookovi looked suspiciously like a cluster of human and animal viral crowns and that it could spread throughout the body through the mouth and nose of anyone infected as small liquid particles when they cough or sneeze.
Agyakookovi spread so easily all over the Earth and especially in crowded places.
To curb or even end this disease, a formidable healer advised everyone on Earth to wear a mask in public to cover their mouth, nose and left eye. He also advised them to respect the physical distance of 10 meters with washing their hands with clean water, soap or ash.
The inhabitants of the Earth obeyed the instructions of the wonderful healer and Agyakookovi’s disease was conquered. Economic life, which was severely and strongly affected, has picked up again.
Akossiwavi Louise Yayra ADOMEVO
Conte 7 : Zoko, la terrible enfermedad.
En el pasado, los humanos vivían en perfecta armonía con todos los demás seres, incluidas las enfermedades.
Un día, una enfermedad llamada Zoko, que se originó a partir de insectos, golpeó a los humanos y comenzó a matarlos.
Zoko, la desagradable enfermedad, también mató animales.
Abrumado por los acontecimientos, el rey de los humanos convocó a su pueblo para encontrar una solución al terror sembrado por Zoko.
Después de más de diez horas de reunión, el rey y su pueblo no encontraron ninguna solución para contrarrestar las amenazas de Zoko.
Le pidió a uno de sus notables que fuera al fetiche más grande del pueblo para hacer hablar a los oráculos.
Después de haber hecho hablar a los oráculos, el médico brujo pidió al notable que le dijera al rey que los habitantes de la aldea debían seguir escrupulosamente ciertas reglas: no comer más durante el día y durante tres meses; bebe cien veces al día y deja de cantar por la noche.
Los habitantes respetaron todas estas reglas y Zoko fue derrotada.
Los habitantes volvieron a sus trabajos cotidianos y la alegría de vivir volvió al pueblo.
Pélagie AFANOU
Conte 7 : Zoko, la maladie terrible.
Autrefois, les humains vivaient en parfaite harmonie avec tous les autres êtres, y compris les maladies.
Un jour, maladie appelée Zoko et issue des insectes s'est abattue sur les humains et commença à les tuer.
Zoko la méchante maladie tuait également des animaux.
Dépassé par les événements, le roi des humains convoqua son peuple afin de trouver une solution face à la terreur semée par Zoko.
Après plus de dix heures de réunion, le roi et son peuple ne trouvèrent aucune solution pour contrer les menaces de Zoko.
Le roi demanda à l'un de ses notables de rendre chez le plus grand fétiche du village pour faire parler les oracles.
Après avoir fait parler les oracles, le féticheur demanda au notable de dire au roi que les habitants du village devraient suivre scrupuleusement certaines règles : ne plus manger pendant la journée et durant trois mois ; boire cent fois par jour et ne plus chanter dans la nuit.
Les habitants respectèrent toutes ces règles et Zoko fut vaincue.
Les habitants retrouvèrent leurs travaux de tous les jours et la joie de vivre est revenue dans le village.
Pélagie AFANOU
(Première A4 Espagnol au Lycée de Dzrekpo, Commune Vo3).
Contes issus des ateliers FESCONTE 2011
I- La musaraigne et l’araignée.
Au temps où tous les animaux vivaient dans la forêt, l’araignée et la musaraigne étaient de bonnes amies.
Un jour, les deux amies décidèrent de construire un four comme un abri d’amusement. Ce qu’elles firent. Mais puisque le four était trop exigu, elles étaient contraintes d’y passer quelques minutes l’une après l’autre. Elles se fixèrent donc un code : « lorsque celle qui abrite le four se mettra à chanter, l’autre devrait lui ouvrir la porte du four afin qu’elle prenne un peu d’air ». L’araignée fut la première à y entrer. Après quelques minutes, elle commença à chanter et la musaraigne lui ouvrit la porte et elle la remplaça.
Quelques temps après, cette dernière commença aussi à chanter. Mais, la méchante araignée fuit les lieux à la recherche du manioc. À son retour, elle vit son amie qui était déjà morte dans le four. Elle fut très contente du décès de son amie. Elle morcela la musaraigne, en fit une bonne sauce, pila un bon foufou et mangea le fameux repas avec appétit. Lorsque la mère de la musaraigne arriva et lui demanda où était sa fille, l’araignée se mit à chanter. La mère de la musaraigne se fâcha et frappa l’araignée avec un gros et long pilon. L’araignée se brisa en mille morceaux.
C’est depuis ce jour que l’araignée s’est éparpillée par tout dans le monde.
D’après : KPONTE Adzo Bienvenue
II- Une mère, ses enfants et une domestique.
Jadis vivait dans un village une famille. Cette famille avait deux enfants : John et Jeannette. Dans cette même famille vivait une domestique. Ils étaient tous des élèves. C’était la domestique qui faisait tous les travaux domestiques comme d’habitude. Elle se levait top et se couchait tard. Pourtant, elle était très intelligente à l’école alors que les autres enfants étaient des tarés comme des autruches.
Ces professeurs l’apprécièrent. Bien qu’elle venait tardivement aux cours. Son intelligence énervait tellement la maman. Comme elle ne savait plus quoi faire pour se débarrasser de la domestique, elle leur fit un jour un bon repas et empoisonna l’un des plats qu’elle réserva à la domestique et sortit de la maison. Au retour de l’école, sa fille préférée prit le plat empoisonné, le mangea et mourut.
La mère apprit à ses dépens, qu’on récolte ce qu’on a semé.
D’après : DOVI Afiwa Dovéné
III- Le malheur de Domevoin.
C’était il y a très longtemps, vivait dans un petit, très petit village, un homme nommé Domevoin.
Domevoin était le plus avare, le grand avare du village. Personne ne l’aimait ni l’aidait à faire quoique se soit à cause de son avarice. Son champ se trouvait à 5000 kilomètres du village.
Un de ces quatre matins, Domevoin décida d’aller au champ. Il prit alors son coupe-coupe, sa hache, sa cruche d’eau et un peu de nourriture.
Arrivée au champ, il commença à cultiver. Soudain, apparu devant lui un énorme lion, très grand, plus grand que le mont Kilimandjaro avec des dents très longues et pointues. Domevoin aperçu cet horrible animal et commença par trembler de peur. Il tremblait, tremblait tellement fort qu’il pissa dans son pantalon.
Après avoir bien pissé dans son pantalon, il supplia le lion afin qu’il lui prête vie. Le lion le regarda attentivement, eut pitié de lui et lui proposa ceci : « je te laisserai partir mais à une seule condition. Tu me laisses manger ton bras droit autrement, je te mangerais entièrement.
Domevoin décida alors de rendre son bras droit au lion. Le grand loin suça, croqua et mangea avec appétit le bras de Domevoin. Dès qu’il eut finit, il se dit : « huuumm ! Qu’elle bonne viande ? Très douce, moelleuse et suave. On dirait du miel. Si ce n’était pas à cause de ma promesse, je te mangerai entièrement. Heureusement pour toi, je respecte toujours mes paroles ». Le lion le laissa partir avec un bras en moins.
C’est ainsi que Domevoin vécut avec un seul bras et apprit qu’il ne faut jamais vivre en solitaire au nom de l’avarice.
D’après : ALASSANE-TCHAZODI Sadikatou
IV- Le magicien et le pygmée.
Il était une fois dans un village un homme qui avait un fils très géant et très mince ; plus mince qu’une brindille de balaie. Alors un jour le père du géant décida d’amener son fils chez le magicien du village à minuit.
« Hé, homme ! Que cherchez-vous ici à une heure aussi tardive ? » leur demanda le magicien. « S’il vous plait magicien », répliqua le père, « je veux que vous transformiez mon fils en pygmée avec une tête plus grosse que la terre et un ventre ballonné.
Le magicien exécuta la volonté du père. Arrivé à la maison, le pygmée demanda à son père : « pourquoi m’as-tu transformé en pygmée ? ». Son père lui répondit : « je ne suis pas à l’origine de ton nanisme. ». L’enfant se fâcha, tua son père, se rendit chez le magicien et lui demanda pourquoi il l’a transformé en pygmée. « Ce fut les souhaits de ton père », réplica le magicien. L’enfant le tua aussi.
Et c’est depuis ce jour que le magicien n’existe plus dans ce village.
D’après : KPONTE Komla Stanislas
V- La mante religieuse, le crapaud et leur famille.
Il y a longtemps, lorsque Dieu créa le ciel et la terre, il engendra la mante religieuse, le crapaud et leur famille.
La mante religieuse et le crapaud étaient frère et sœur. Ils vivaient ensemble avec leur famille. Et tout allait bien, très, très bien. Mais dans la famille sœur mante religieuse était la personne de tous travaux, alors que son frère crapaud grossier et arrogant qu’il était, dormait à longueur de journée.
Un beau matin, toute la famille mirent encore le cap sur leur chantier de construction. Mais monsieur crapaud n’y été pas ce jour. Il dormait encore. Soudain le ciel s’assombrit, les nuages se rassemblèrent à forte vitesse puis laissa place à une forte pluie. Et cette pluie engendra une catastrophe. Elle remplit toutes les maisons et surtout la chambre où dormait encore le crapaud.
La mante religieuse et toute la famille arrivèrent à la maison afin d’apporter un coup de main au crapaud le paresseux.
Le père se jeta à l’eau mais se noya. Son oncle essaya aussi mais se noya également. Le grand-frère tenta sa chance mais il connu aussi le même sort. La mante religieuse malgré elle, resta là et priait pour que son frère soit sauvé.
A cause de la paresse du crapaud, ses parents trépassèrent. Lui-même a élu domicile dans l’eau à partir de ce jour. La mante religieuse elle, continuait toujours de prier.
C’est depuis ce jour que la mante religieuse n’a jamais cesser de prier.
D’après : DOSSAH Komla Fabrice
VI- Le malheur du singe.
Il était une fois dans un village, vivait deux amis : le singe et le mouton.
Un jour, ils se promenèrent dans le village pour chercher de quoi manger. Arrivés dans un champ, les deux amis virent un manguier qui portait des fruits bien mûrs.
Le singe doué dans le grimper, monta aussitôt. Le mouton qui ne pouvait pas grimper dit à son ami : « tu sais que moi je ne peux pas grimper. Alors, tu cueilleras les fruits et nous les partagerons ».
Le singe accepta sa décision. Au fur et à mesure que le singe cueillait les mangues, le mouton les mangeait immédiatement jusqu’à la dernière.
Le singe descendit du manguier, se fâcha et voulut tuer le mouton. Le mouton s’enfuit et se cacha chez son oncle forgeron. Le singe très épuisé, arriva chez le forgeron et voulut tuer le mouton. Le forgeron pour protéger le mouton, enleva du fer rougi dans le feu et l’enfonça dans l’anus du singe.
C’est depuis ce jour que l’anus du singe est resté dur et noir.
D’après : AHIANON Issoumaïla
VII- L’aventure de Kaglan
Autrefois, dans le village de Gbétomé, vivait un homme nommé Kaglan. Il aimait se promener pour découvrir le monde et surtout, se divagué au bord de la mer, des rivières, et des lacs.
Un jour, lorsque roi soleil entra dans sa maison, Kaglan décida de nouveau d’aller se promener au bord de la mer.
Au beau milieu de sa promenade, il entendit des cris et aperçut un vieil homme qui se noyait. Vite, il se jeta à l’eau et sauva le vieillard. Celui-ci, en remerciement lui donna un tapis volant et lui dit : « chaque fois que tu voudras voyager, tu te mettras sur le tapis. Aussitôt, tu seras transporté immédiatement à l’endroit que tu auras choisi. Mais tu resteras toujours honnête envers les malheureux, sans quoi le tapis te punira ». Kaglan jura de respecter ces consignes et décida d’essayer le tapis.
Il se mit sur le tapis et lui dit : « emporte-moi chez ma mère ». Soudain, il se sentit emporté dans les airs. Il passait au-dessus des champs, des arbres et des rivières. Puis le tapis descendit et il se retrouva devant la porte de sa mère qui ne l’avait plus vu depuis longtemps. Elle fut très heureuse de le revoir.
Le lendemain, Kaglan voulut retrouver un ami et le tapis s’exécuta. Le jour suivant, il demanda à visiter le village d’un grand roi. Ainsi, Kaglan découvrit les merveilles du monde.
Un jour, deux pauvres vinrent lui demander la charité mais il refusa. Les pauvres le supplièrent mais, il ordonna au tapis de l’emporter loin d’eux. Le tapis l’emporta loin, si loin, très loin qu’il n’est jamais revenu.
D’après : MAGLO Yawo François Fabrice
VIII- Ingratitude du chien.
Il était une fois dans un petit village, une jolie fille nommée Assibi. Elle avait une chatte qu’elle aimait beaucoup et la confia à l’une de ses meilleures amies. Cette amie avait elle, un chien. La chatte tomba enceinte un mois plus tard et mit bas dix chatons.
Un jour, le chien qui n’était pas content de l’arrivée de la chatte dans leur maison mangea tous les chatons en l’absence de la chatte. Quand maman chatte revint, elle s’effondra.
Le lendemain, la chatte tendit un grand piège dans l’abreuvoir où le chien a coutume de se désaltérer. Lorsque le chien voulut étancher sa soif le petit matin, le piège lui prit par le cou. A ce moment-là, un singe passa et il le supplia de le sauver.
Le singe le sauva du piège en lui tendant sa queue, après lui avoir intimé l’ordre de ne plus faire du mal. Le chien s’engagea dans ce sens.
Aussitôt sauvé, le chien se jura de manger le singe au nom de la faim. Le singe lui rappela son engagement mais, le chien ne voulut rien comprendre. Ils étaient en pleine discussion lorsqu’une pintade passa son chemin. « Qu’est-ce qui se passe ici ? ». Demanda-t-elle ?
Le singe expliqua sa version des faits. La pintade n’en croyait pas ses yeux. « Il n’est pas possible qu’un petit singe sauve un gros chien de cet abreuvoir avec sa queue. Si c’est vrai ce que vous me dîtes, j’aimerais moi-même revoir la scène ».
Le chien remit son cou dans le piège et la pintade dit au singe : « parts vite chez toi et ne fais plus du bien à des ingrats comme le chien ». Le singe s’enfuit et la pintade s’en alla à son tour, laissant le chien seul dans son piège.
Il mourut quelques minutes après.
D’après : KONLANI Guiloute
VIII- Ungratefulness of the dog.
Long time ago, lived in a small village, a beautiful girl named Assibi. She had a cat that she loved very much and which she confided to one of her friends. This friend of her had a dog. The cat get pregnant one month later and gave birth to ten kitten.
One day, the dog that was not happy of the cat’s presence in their house, ate the entire kitten while the cat was absent. When the cat came back, she collapsed.
The following day, the cat put a big trap in the watering place where the dog used to drink. When the dog was about to drink early in the morning, his neck was get in the trap. At that very moment, the monkey was passing by and he pleaded to be saved.
The monkey then saved him from the trap by giving his tail but, warn him not to do wrong again. The dog committed himself to respect his words.
As soon as he was saved, the dog swore to eat the monkey on behalf of his hunger. The monkey reminded him his promise, but the dog did not want to get him. They were fully engaged in their discussion when a guinea fowl was passing nearby. “What is going on here?” She asked.
The monkey explained her problem. The guinea fowl did not believe him. “It is not possible for a small monkey to save a big dog like him with his tail from the watering. If you think true what you say, I will like to see the scene with my own eyes”.
The dog put back again his neck in the trap and the guinea fowl said to the monkey: “go quickly to your house and never do good again to the ungrateful like the dog”. The monkey run away and the guinea fowl also, leaving the dog alone in his trap. He died a few minutes later.
By : KONLANI Guiloute
Sous la direction de ATTIDOKPO Koffi M. Mario
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